LES CINQ EMPECHEMENTS

Le premier empêchement est le désir pour le plaisir des sens

Un esprit qui essaie de trouver le calme n’y parvient pas car il y a dans cet esprit le désir pour toutes sortes d’expériences sensorielles : des sons harmonieux, des odeurs agréables, des pensées intéressantes. Toutes sortes de choses délicieuses provenant de nos six sens qui provoquent tout naturellement l’apparition du désir.

Des choses dont nous nous souvenons peuvent aussi susciter la recherche de plaisirs. Cela ne concerne pas seulement ce que nous touchons, ce que nous sentons, ce que nous goûtons dans le moment présent mais aussi tout ce que nous avons déjà vécu.Nous devons cultiver le calme intérieur

Le deuxième empêchement est l’aversion, la haine

En fait c’est en nous que se trouve ce potentiel latent de colère, de désir, de peur, de besoin de contrôle. Ces émotions sont provoquées par des contacts, par nos relations, par ce qui se passe dans notre vie sociale. Nous avons tendance à dire : « c’est à cause de lui, c’est à cause d’elle » tout en niant qu’en nous-mêmes il y a de la peur, de l’insécurité, de la colère, un sentiment d’impuissance.

Le potentiel de nos émotions est en nous et les gens que nous blâmons pour avoir provoqué ces émotions ne sont en fait que des catalyseurs. L’émotion dont nous nous plaignons ou dont nous nous réjouissons est en nous ainsi que notre bien-être et notre malheur. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de mauvaises personnes qui se comportent mal, de manière inacceptable. Mais notre propre résonance vis-à-vis de ce qui se passe dans notre vie est de notre entière responsabilité. Accepter cela est la base de toute démarche spirituelle. Nous sommes responsables du degré de complicité que nous avons avec notre souffrance et notre bonheur.

Le troisième empêchement est la paresse, la somnolence

C’est la faiblesse de l’esprit qui vacille, qui est visqueux, submergé, incapable de suivre précisément l’objet de méditation. L’esprit devient apathique et ne parvient plus à garder la posture du corps droite et ferme. Les paupières deviennent lourdes, la tête tombe vers l’avant, le dos se courbe. Nous avons tendance à penser « je suis fatigué, je vais aller me reposer et ensuite je pourrai mieux me concentrer ».

En fait c’est une invitation à la paresse et à la somnolence. Pour surmonter cet empêchement, nous devons essayer de retrouver notre énergie et nous concentrer à nouveau très fermement.

Le quatrième empêchement est l’agitation et les remords

L’inquiétude nous empêche de trouver le calme mental, elle nous empêche de trouver la clarté, la lucidité de l’esprit. C’est cette lucidité qui est nécessaire pour avoir une compréhension juste.

Pardon et l’indulgence revenir au présent et faire de son mieux.

Le cinquième empêchement est le doute

Le doute peut être à propos de soi-même, à propos de la méthode ou de la pratique ou encore en ce qui concerne l’enseignant.  C’est plus qu’un simple doute, cela devient de l’épuisement mental dû à la spéculation, à la confusion.

En fait c’est un leurre, pour surmonter cet empêchement, nous devons nourrir notre confiance,en nous , au chemin et en quelque chose de plus grand que nous.

Lorsque ces empêchements apparaissent, il faut commencer par les identifier, les reconnaître et c’est l’attention qui permettra de les éradiquer.

 

Extraits de pensées Bouddhistes et de mes mots…

 

 

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